mercredi 6 juillet 2011

J'espère que la sortie sera joyeuse

« J'espère que la sortie sera joyeuse et j’espère bien ne jamais revenir… Frida ». Ce seront les derniers mots de Frida Kahlo pour son journal, quelques jours avant sa mort en 1954.
Pas très joyeux comme fin de parcours, vous en conviendrez. Il faut reconnaître que la plus célèbre des artistes peintres mexicaines n'aura pas eu une vie facile : Poliomyélite à 6 ans causant l'atrophie de sa jambe droite, accident d'autobus à 19 ans qui la transpercera d'une barre de métal, lui causera 11 fractures sur la jambe gauche et de nombreuses autres dans le bassin, les côtes et la colonne vertébrale, 7 opérations chirurgicales lourdes de la colonne vertébrale, un mariage avec Diego Rivera qui rapidement la trompera, un divorce, un remariage avec le même Diego, 2 fausses couches, une colibacillose, une mycose aiguë de la main droite, une amputation de la jambe droite jusqu'au genou, une bonne partie de sa vie passée allongée ...
Elle finira terrassée en juillet 1954 par une pneumonie et incinérée comme elle le souhaitait ("je ne veux plus jamais rester couchée!") .

Et pour ne pas que vous tombiez en dépression à la lecture de cette courte biographie, finissons par une note d'espoir : son dernier tableau sur lequel, malgré toute la souffrance endurée, elle écrivit "Viva la vida"

Nous consacrerons notre prochain article sur Frida Kahlo à évoquer tout le bien qu'elle pensait des intellectuels français de l'époque...Allez, juste une petite citation de l'artiste pour le plaisir :
"ils ont tellement de foutus intellectuels pourris que je ne peux plus les supporter. Ils sont vraiment trop pour moi. J'aimerais mieux m'asseoir par terre dans le marché de Toluca pour vendre des tortillas que d'avoir quoi que ce soit à voir avec ces connards artistiques de Paris…"  ;o)